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ToggleLe fléau du paludisme dans les régions tropicales
La malaria, ou paludisme, se manifeste par de la fièvre et des symptômes similaires à ceux de la grippe, pouvant dans certains cas conduire à la mort. Elle est provoquée par des parasites nommés Plasmodium, véhiculés par des moustiques appelés anophèles, actifs durant le crépuscule et la nuit. Cinq espèces de Plasmodium peuvent infecter l’homme. En Asie et en Amérique du Sud, le Plasmodium vivax prédomine, capable de provoquer une forme latente de la maladie pouvant réapparaître après un traitement incomplet. En Afrique, c’est le Plasmodium falciparum qui est le plus courant, responsable d’une forme très agressive de la maladie.
Progression de la maladie
Le cycle de la malaria commence par une période d’incubation où le parasite se multiplie dans le foie avant de rejoindre les cellules sanguines et de les détruire, souvent dès six jours après la piqûre. Les symptômes incluent de la fièvre, des frissons, des maux de tête, douleurs musculaires, vomissements et diarrhées, pouvant être initialement confondus avec ceux d’une grippe ordinaire. Il est vital de prendre ces signes au sérieux car la maladie peut rapidement devenir sévère sans traitement approprié.
Une menace universelle
Dans les zones endémiques, les jeunes enfants et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables aux formes graves du paludisme. Les adultes développent progressivement une immunité, bien que celle-ci ne soit jamais absolue. La vulnérabilité des femmes enceintes est accrue en raison des changements immunitaires liés à la grossesse. Les voyageurs provenant de régions sans paludisme sont également à risque, surtout les enfants et les femmes enceintes, chez qui la maladie peut s’aggraver rapidement.
Évaluation du risque
Présente principalement dans les zones tropicales, la malaria peut être évaluée en consultant des sites spécialisés comme www.healthytravel.ch ou en parlant à un médecin avant de voyager. Le risque peut varier significativement au sein d’un même pays et est particulièrement réduit en haute altitude. La transmission est plus intense près des eaux stagnantes où les moustiques se reproduisent, et peut être saisonnière, souvent associée à la saison des pluies.
Protection contre la maladie
Bien qu’aucun vaccin ne soit disponible, une prophylaxie antimalarique peut être prescrite avant le départ et doit être continuée après le retour. Pour les zones à faible risque, un traitement de secours peut être envisagé à prendre uniquement en cas de symptômes. Pour les femmes enceintes, un traitement préventif est recommandé même dans les zones à faible risque.
Choix des médicaments
Il est essentiel de sélectionner un traitement préventif adapté avec l’aide d’un professionnel de santé. Parmi les options, le Lariam®, ou Méphaquine®, est économique mais peut avoir des effets secondaires psychologiques et n’est pas recommandé pour ceux ayant des troubles psychiques passés. La Supracycline®, un antibiotique, est aussi utilisée bien qu’elle puisse augmenter la sensibilité au soleil et ne soit pas conseillée pour certains groupes comme les femmes enceintes ou les enfants.
Alternatives naturelles
Face aux effets secondaires des traitements conventionnels, certains peuvent se tourner vers la médecine alternative comme l’aromathérapie ou l’homéopathie, bien que ces méthodes ne soient pas prouvées efficaces contre le paludisme et puissent représenter un risque significatif.
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Extrait de J’ai envie de comprendre… Ma santé en voyage, de Pascaline Minet, avec le Dr Blaise Genton et la Dre Laurence Rochat, éditions Acatla Voyage, 2015.
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